Pendant que Sarkosy vole au secours de l'équipe de France de foot, l'économie de son pays continue la panne des après 30 glorieuses qui commence franchement à durer sur la longueur. Une réformette des retraites, jusque ce qu'il faut pour ne pas voir la rue le faire céder sur ce sujet, une dette public qui frôle les 85% du PIB et un déficit du double des critères de Maastricht ( 6% du PIB ) un chômage de 10% et de plus de 20% pour les moins de 25 ans, ainsi qu' une fiscalité confiscatoire qui fait fuir les investisseurs et j'en passe des pires et des meilleurs.
Non; pour Sarkosy, c'est l'équipe de France de foot qui prime en ces temps de crise économique. En Suisse bien des personnes se plaignent du manque de soutient politique envers les sportifs. Le manque de médailles des suisses pour les compétitions internationales majeurs, comme les JO d'hiver comme d'été en seraient les conséquences de cette mauvaise volonté politique. Mais en Suisse, on préfère miser sur l'apprentissage professionnel; je ne pense pas que des nations qui récoltent des médailles, mais qui laisse 60% de jeunes sur le carreau dans certaines cités françaises soit la meilleur des politiques. Les 4 à 5% de chômage chez les jeunes suisses, ( voir 8% pour les temps de crise )qui passe pour une catastrophe chez nous, serait un miracle économique en France, qui n'est que pour l'instant qu'un mirage.
Le mélange de politique et de sport, doit être fait de manière raisonnable. Mais ce n'est pas non plus une nécessite pour le bien de la société. Surtout au nivaux des résultats sportifs.
Friday, June 25, 2010
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